Tarbes Adour
-Localisation de la station hydrométrique
-Données techniques
Altitude du zéro de l’échelle : 308.76 m IGN69
ex : 1,00 m lu à l’échelle (sur le graphique Vigicrues) = 309.76 m IGN69 (altitude sur le terrain)
-Où trouver les données ?
Données brutes en direct :
⚠️ <html>https://www.vigicrues.gouv.fr/niv3-station.php?CdStationHydro=Q012006002&CdEntVigiCru=23&GrdSerie=H&ZoomInitial=1&CdStationsSecondaires=</html>
Les données sont au pas de temps 5 minutes. Elles sont mises à jour toutes les 30 minutes.
Données critiquées :
Banque Hydro (public)
Hydroportail (accès restreint)
-Fonctionnement hydrologique
Il s’agit ici de la description du fleuve Adour de sa source à sa confluence avec l’Arros dans le département du Gers. Son régime est de type nivo-pluvial, caractérisé par de hautes eaux au moment de la fonte de neige printanière. Ce régime fortement conditionné par l’évolution du manteau neigeux provient de ce qu’une grande proportion du bassin se situe au-dessus des limites pluie-neige hivernales. C’est sur la partie haute du bassin que les précipitations sont les plus abondantes. Elles se produisent essentiellement sous forme de neige l’hiver.
Lorsque les précipitations ne se font pas sous forme de neige, la genèse des crues y est rapide, compte tenu des fortes pentes du relief des bassins versants et des formations imperméables du sol. Des orages violents peuvent ainsi être à l’origine de très fortes crues.
Un peu plus à l’aval, à partir de Tarbes, les pentes se font plus douces. La présence de nombreux canaux d’irrigation de la plaine de Tarbes joue un rôle significatif mais saisonnier sur les écoulements. En crue, leur influence devient néanmoins mineure. La vitesse de propagation des crues débordantes est assez faible, les larges plaines inondables et la densité de végétation compensant l’effet de la pente.
Dans ce secteur, les sols sont imperméables ou semi-perméables, limitant l’infiltration directe, favorisant donc le ruissellement de l’eau précipitée et ainsi la formation des crues.