Bienvenue sur Adapt'on !
L'outil Adapt'on vous permet d'établir un premier état des lieux de la maturité de votre collectivité en matière d'adaptation.
L'outil est composé d'un quiz rapide (10 minutes) qui vous permettra de visualiser les tendances de votre territoire en ce qui concerne l'adaptation au changement climatique.
Ce bilan, à dessein simplificateur, vous orientera vers d'autres ressources plus spécifiques.
L'adaptation, kesako ?
L'adaptation au changement climatique comprend l'ensemble des initiatives et mesures prises pour RÉDUIRE LA VULNÉRABILITÉ et RENFORCER LA RÉSILIENCE des systèmes (naturels, humains, etc) aux effets réels ou prévus des changements climatiques.
Exemple : La restauration de la dune via la plantation de végétaux, la pose de ganivelles (barrières légères en bois) ou la restauration d'herbiers marins permet de limiter l'érosion et le recul du trait de côte. Le risque d'intrusion marine est alors moins important, rendant la population et les activités économiques en zone rétro-littorale moins vulnérables.
L'adaptation aux conséquences des changements climatiques a donc pour but de PROTÉGER les personnes, les habitations, les entreprises, les moyens de subsistance, les infrastructures, les écosystèmes naturels, etc.
L'atténuation, quant à elle, se concentre sur la réduction des gaz à effet de serre dans nos activités (exemple : le développement des voitures électriques, de panneaux photovoltaïques, etc).
L'atténuation et l'adaptation doivent aller de pair afin « d'éviter l'ingérable et de gérer l'inévitable ». Ainsi, il est nécessaire de réduire nos émissions de gaz à effet de serre et la pression que nous exerçons sur la biodiversité pour avoir une chance de nous adapter.
Cet outil se concentre sur l'adaptation.
Pourquoi est-ce essentiel de s’adapter ?
L'adaptation passe nécessairement par une planification locale : en effet, chaque territoire comporte des ENJEUX SOCIO-ECONOMIQUES qui lui sont propres (endroits densément peuplés, hôpitaux, sites SEVESO, populations fragiles, etc).
De même, chaque territoire est confronté à des ALÉAS CLIMATIQUES spécifiques de par leur nature et leur intensité (pluies torrentielles, cyclones, sécheresses, feux de forêt, érosion côtière, etc).
La vulnérabilité au changement climatique évalue la "fragilité" d'un enjeu (population, activité, construction humaine...) sur la base de 3 critères :
- Niveau d'exposition : nature et degré auxquels un système est exposé à des variations climatiques significatives (évènements extrêmes, modification des moyennes climatiques, etc).
- Degré de sensibilité : proportion dans laquelle le territoire exposé est susceptible d’être affecté, favorablement ou défavorablement, par la manifestation d’un aléa. La sensibilité est inhérente aux caractéristiques physiques et humaines d’un territoire. La sensibilité peut également dépendre des mesures déjà en place pour lutter contre les aléas ou leurs conséquences.
- Capacités d'adaptation : faculté d’ajustement des systèmes, des institutions, des êtres humains et d’autres organismes leur permettant de se prémunir contre d’éventuels dommages, de tirer parti des possibilités ou de réagir aux conséquences.
EXPOSITION x SENSIBILITE x CAPACITES D'ADAPTATION = VULNERABILITES
Exemple : Les villes du sud-est, par leur situation géographique et leur morphologie (espace artificialisé réfléchissant la chaleur) sont particulièrement exposées aux vagues de chaleur [fort niveau d'exposition X aléa climatique]. Or, dans ces espaces la population est dense et les activités économiques nombreuses [sensibilité]. Le croisement de ces caractéristiques montre des vulnérabilités importantes notamment en termes de santé publique.
Cependant, la capacité d'adaptation de cette zone vis-à-vis des canicules est généralement plus élevée que dans le nord de la France, moins habitué à subir ce genre de phénomène. Le renforcement de la capacité d'adaptation est donc primordial dans la réduction des vulnérabilités.
Ainsi, il est essentiel que chaque territoire construise une stratégie d'adaptation sur mesure en fonction des vulnérabilités présentes. Pour mieux connaître les vulnérabilités de votre territoire, nous vous conseillons d'utiliser l'outil Facili-TACCT.
Panneau d'administration
Informations sur votre collectivité
Vos résultats pour
Représentation en part relative des différents « types d'action » d'adaptation présents sur votre territoire :
Actions sans regret : Foncez ! Ces actions d'adaptation peuvent être mises en place pour réduire la vulnérabilité des systèmes quels que soient le scénario climatique et l'horizon temporel considérés. Exemple : résorber les fuites des réseaux d'eau, identifier les publics vulnérables, entreprendre la rénovation énergétique globale du bâti, etc.
Solutions fondées sur la nature : Bravo ! Vos actions s'appuient sur les écosystèmes pour relever les défis que posent des changements globaux tels que le changement climatique, la gestion des risques naturels, l'approvisionnement en eau, la santé, la sécurité alimentaire, etc. Des écosystèmes préservés ou restaurés sont, en effet, beaucoup plus résilients, fonctionnels et diversifiés et fournissent de nombreux SERVICES ECO-SYSTEMIQUES à nos sociétés. Exemple : renaturer des villes, soutenir l'agro-écologie, restaurer les cordons dunaires en plantant des mangroves et herbiers, etc.
Actions inexplorées : Bon, il vous reste encore beaucoup à explorer du vaste champ d'action de l'adaptation ! L'adaptation étant particulièrement TRANSVERSALE dans les thématiques abordées et RICHE de solutions diverses, il est courant d'oublier des pans entiers de possibilités par méconnaissance.
Actions dites de maladaptation : Attention ! Bien que souvent non intentionnelles, les actions de maladaptation accroissent ou déplacent les VULNÉRABILITÉS dans l'espace et dans le temps. Ce sont donc de fausses bonnes idées et un danger majeur car elles altèrent nos capacités présentes et futures d'adaptation ! Exemple : installer des climatiseurs, produire de la neige artificielle, construire des digues, etc.
/!\ Attention, cet outil est simplificateur ! Certaines actions sont difficiles à classer car SITUATIONNELLES, d'où l'importance d'une stratégie d'adaptation élaborée à échelle locale (stratégie « cousue main »).
Pour davantage contextualiser vos stratégies d'adaptation, plusieurs outils sont à votre disposition :
- CRACC : le Centre de ressources pour l'adaptation au changement climatique concentre une documentation riche sur le sujet de l'adaptation.
- Facili-TACCT : outil qui vous permet d'évaluer la sensibilité de votre territoire aux aléas climatiques en prenant également en compte des données socio-économiques.
- Boussole de la résilience : outil facile d'utilisation qui établit un cadre de réflexion pour construire une stratégie d'actions globale.
Vos résultats pour
Représentation de la part d'adaptation par catégorie de votre collectivité :
L’adaptation s’inscrit dans de nombreux secteurs d’activité : urbanisme, mobilité, santé, eau, activités économiques, risques naturels, milieux naturels, etc.
Il est important d’en intégrer le maximum dans la stratégie d’adaptation de votre collectivité pour construire un territoire le plus RESILIENT possible face aux divers enjeux à venir. En fonction des spécificités et vulnérabilités de votre territoire, certains secteurs d’activité peuvent faire l’objet d’une stratégie plus poussée que les autres cependant les INTER-DEPENDANCES entre tous les milieux étant fortes, il est important de ne pas travailler qu’en silo.
Pour vous aider dans cette tâche, plusieurs démarches et ressources sont mobilisables :
- Démarche TACCT : la démarche TACCT permet aux collectivités d’élaborer une politique d’adaptation au changement climatique, du diagnostic de vulnérabilité jusqu’au suivi des mesures et à l’évaluation de la stratégie.
- Mission adaptation : la Mission adaptation constitue une offre unifiée des opérateurs de l’Etat pour accompagner les collectivités dans leurs besoins singuliers.
- Guide des leviers d’adaptation : ce guide détaille de nombreuses actions d’adaptation accompagnées de ressources mobilisables. Le guide, produit par le Secrétariat Général à la Planification Ecologique (SGPE) établit 27 leviers majeurs d’adaptation.