Le foncier en Nouvelle-Aquitaine
Chiffres clés, tendances et repères sur la consommation foncière / observatoire des espaces Naturels, Agricoles, Forestiers et Urbains (NAFU) |
![]() . La consommation d’espaces liée à l’activité économique est plus forte dans l’ouest de la Nouvelle-Aquitaine - étude réalisée dans le cadre d’un partenariat entre l’INSEE et la DREAL - Les données de cette étude sont disponibles sur le site de l’Insee Entre 2012 et 2021, la Nouvelle-Aquitaine a consommé 36 000 Ha d’espaces naturels, agricoles ou forestiers. Avec 7 000 Ha, l’activité économique en explique 19 %. Les flux de consommation économique sont relativement stables sur la période étudiée, avec une moyenne annuelle de 700 Ha. La consommation économique se concentre dans peu de communes : 78 % de cette consommation se situe dans 10 % des communes, contre 44 % s’agissant de la consommation pour l’habitat. Les territoires à l’ouest de la région sont les plus consommateurs, avec notamment les Landes et la Gironde. L’industrie est le secteur le plus consommateur d’espaces, suivi des activités de bureaux et services publics. Ces secteurs sont à l’origine de la moitié de la consommation d’espaces pour l’activité économique. La consommation d’espaces liée à l’activité économique recouvre souvent les mêmes zones géographiques que celles pour l’habitat. Même si une forte progression de la consommation d’espaces liée à l’activité n’empêche pas une évolution plus modérée de l’habitat comme dans le nord-ouest de la région, le sud de la Nouvelle-Aquitaine est quant à lui marqué par une forte consommation d’espaces à la fois pour l’habitat et l’activité. ![]() . Consommation d’espaces pour l’habitat : les facteurs de consommation diffèrent selon les territoires de Nouvelle-Aquitaine - étude réalisée dans le cadre d’un partenariat entre l’INSEE et la DREAL - Les données de cette étude sont disponibles sur le site de l’Insee Entre 2009 et 2019, la consommation d’espace pour l’habitat augmente de 8,7 % en Nouvelle-Aquitaine (+7,4 % en France métropolitaine). Les situations sont très contrastées selon les départements, avec notamment une plus forte hausse dans les Landes, la Corrèze ou les Pyrénées-Atlantiques. La consommation d’espace pour l’habitat découle essentiellement de la dynamique démographique d’une part, et de la diminution de la taille des ménages d’autre part. Les logements vacants et les résidences secondaires influencent aussi l’évolution de la consommation d’espace, différemment selon les départements. De même, les caractéristiques de l’habitat (emprise au sol et surface moyenne des logements) y participent dans une moindre mesure. Enfin, si la consommation évolue plus vite dans les couronnes des agglomérations de la région, elle progresse aussi dans les territoires très éloignés des centralités avec une moindre dynamique démographique. |
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