Transition énergétique dans les logements

Le saviez-vous ?



434 000


logements en Nouvelle-Aquitaine



seraient des passoires énergétiques parmi l’ensemble des résidences principales au 1er janvier 2022


Champ : ensemble des résidences principales au 1er janvier 2022, France métropolitaine
Source : SDES d’après Fidéli 2020, base des DPE de décembre 2021 à mars 2022 de l’ADEME

Au 1er janvier 2022, sur presque 3 millions de résidences principales en Nouvelle-Aquitaine, près de 434 000 logements (15 % du parc) seraient des « passoires énergétiques » (étiquettes F et G du DPE). À l’opposé, seuls 176 000 logements (6 % du parc) seraient peu énergivores (étiquettes A et B du DPE). Parmi les « passoires énergétiques », presque 30 000 logements sont considérés comme très énergivores soit 1 % des résidences principales de la région.

Les enjeux liés à la rénovation énergétique nécessitent de disposer d’une bonne connaissance des performances énergétiques des logements. À cette fin, le Service des Données et Études Statistiques (SDES) du ministère en charge du logement a actualisé les chiffrages sur le parc de logements par classe de diagnostic de performance énergétique, en mobilisant plusieurs sources statistiques et des méthodes d’estimation. Ces résultats tiennent compte des modifications de la méthode de calcul du DPE (*) qui ont été fixées en juillet et en octobre 2021.

La méthodologie utilisée est détaillée dans ce document et repose sur l’utilisation de l’ensemble des DPE collectés par l’Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME), pour la France métropolitaine, sur la période de décembre 2021 à mars 2022. Ces derniers sont enrichis de données issues des sources fiscales (fichier Fidéli de l’Insee).

L’observation de ces performances est cruciale pour suivre l’exigence minimale de performance énergétique dans la définition du logement décent donc à terme dans la possibilité de mettre un logement en location. Cette exigence sera introduite dès 2023 par les lois « Énergie et Climat » et « Climat et Résilience » pour les logements très énergivores.

(*) Le nouveau DPE renseigne sur la performance énergétique d’un logement ou d’un bâtiment en évaluant sa consommation d’énergie primaire et son impact en terme d’émissions de gaz à effet de serre. La nouvelle étiquette de performance énergétique prend en compte ces deux critères et conduit à un double classement. Les seuils de chaque classe énergétique sont donc des « doubles seuils » et un logement est classé selon sa plus mauvaise performance, en énergie primaire ou en gaz à effet de serre.

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