Une part plus importante de "passoires énergétiques" dans les territoires ruraux
Le suivi des objectifs de la France, ainsi que le pilotage de la politique en matière de rénovation énergétique, rendent nécessaire la connaissance des performances énergétiques du parc de logements. A cette fin, le service des données et études statistiques (SDES) du ministère en charge du logement a actualisé les résultats sur le parc de logements par classe de diagnostic de performance énergétique, en mobilisant plusieurs sources statistiques et des méthodes d’estimation. Ces résultats tiennent compte des modifications de la méthode de calcul du DPE 1 qui ont été fixées en juillet et en octobre 2021.
La méthodologie utilisée repose sur l’utilisation de l’ensemble des DPE collectés par l’ADEME 2, pour la France métropolitaine, sur la période de décembre 2021 à mars 2022. Ces derniers sont enrichis de données issues des sources fiscales (fichier Fidéli de l’Insee).
L’étiquette énergétique (A, B, C, D, E, F et G) est désormais calculée en fonction de deux facteurs : l’énergie primaire et les émissions de gaz à effet de serre. Cette carte met en exergue les logements qualifiés de "passoires énergétiques" (étiquette F ou G du DPE) sur la région Nouvelle-Aquitaine.
Résultat : 14,9% des logements néo-aquitains seraient des "passoires énergétiques (étiquettes F et G du DPE) soit environ 433 700 logements.
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