Entre 2009 et 2019, la surface d’espaces naturels, agricoles et forestiers consommés
en Nouvelle-Aquitaine s’élève à
43 200 hectares
soit l’équivalent de la ville de Poitiers
Source : CEREMA d’après Fichiers fonciers dans le cadre de l’Observatoire national de l’artificialisation
Entre les 1ers janvier 2009 et 2019, 43 200 hectares d’espaces naturels, agricoles et forestiers ont été artificialisés en Nouvelle-Aquitaine. Ce volume consommé est le plus important en France mais comparable à l’emprise spatiale de la Nouvelle-Aquitaine. Cette consommation a diminué de 35 % au cours de la décennie, plaçant la Nouvelle-Aquitaine parmi les régions les plus vertueuses. La construction de logements représente près des trois quarts des surfaces urbanisées.
Cette analyse porte sur la consommation des terres naturelles, agricoles et forestières, telle que calculée à partir des Fichiers fonciers. Quelques points d’attention sur les données utilisées :
les chiffres présents prennent en compte l’usage des sols. A titre d’exemple, si une parcelle agricole est transformée en maison, on considérera comme "consommé" l’intégralité de l’opération (maison, jardin, parking et nouvelle voirie).
les données mesurent l’évolution de la consommation d’espaces, c’est-à-dire les terres nouvellement converties. Les analyses ne portent donc pas sur le stock, mais sur les flux, c’est-à-dire les terres actuellement urbanisées.
L’un des indicateurs utilisés à l’échelle régionale est le nombre d’hectares consommés. Il traduit l’impact global de la consommation d’espaces, ainsi que les marges de manœuvre régionales pour la limiter. Le nombre d’hectares consommés donnera un indicateur de l’ampleur des espaces consommés et donc des incidences globales.
Chaque sol peut se définir selon son usage. Quatre grands types d’usages peuvent être distingués, à savoir les sols artificialisés, naturels, agricoles et forestiers. L’artificialisation se définit donc comme le passage d’un sol naturel, agricole ou forestier (aussi appelés "NAF") à un sol artificialisé.