Les arbres remarquables des Deux Sèvres 2015

Surdimensionnés, tordus, empreints d’histoire et tous hors du commun. Les arbres remarquables ne laissent personne indifférent. Patrimoine vivant à l’apparence éternelle, ils traversent les générations, respectés et parfois choyés.  Près de 200 bénévoles ont répertorié 866 arbres remarquables en 2014 et 2015. Voici une sélection (70 arbres) des plus extraordinaires, en privilégiant les spécimens accessibles au public.

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Le cormier de Chamier à Azay-le-Brûlé, le chêne du pigeonnier de Pouzay à Béceleuf et le chêne de Robert le Chouan à Saint-Pardoux ont fait l’objet de classement et feront bientôt partie des monuments naturels de France.

> A Azay-le-brûlé, le majestueux cormier de Chamier est un arbre rare, autrefois essentiellement cultivé pour son bois particulièrement dur. Il est d’un âge (400 ans) et d’une hauteur (plus de 20 mètres) exceptionnels.
> A Béceleuf, le chêne du pigeonnier de Pouzay constitue avec l’édifice qui l’encercle un ensemble unique en France sur un relief dominant la vallée de l’Autize et la campagne environnante.
> A Saint-Pardoux, le chêne de « Robert le Chouan », au lieu-dit « la Cigogne », est un des plus vieux arbres du département (de 500 à plus de 900 ans, selon les estimations), il est exceptionnel par sa circonférence (8,60 m à 1,30 m du sol), par sa hauteur (25 mètres) et l’histoire qui lui est rattachée : son tronc creux aurait servi de refuge à François-Augustin Robert, dit Robert le Chouan, légitimiste qui participa à l’insurrection royaliste dans l’ouest de la France en 1832. Il était déjà creux au début du XIXe siècle et suffisamment vaste pour abriter plusieurs personnes.