La Cistude d’Europe

Cistude d'Europe - Crédit photo : Sandrine Saurat
Les changements climatiques et surtout, plus récemment, les activités humaines ont provoqué la régression de cette espèce. Aujourd’hui, elle se rencontre de la côte nord africaine jusqu’à la Russie mais elle est en déclin dans tous les pays d’Europe et partout les populations sont fragilisées et isolées.

Elle vit dans les eaux stagnantes ou à cours lent, les étangs, les marais et fossés. Elle hiverne d’octobre à mars le plus souvent dans la vase. Elle est active de jour. Elle pond une à trois fois de mai à juillet et creuse un nid de préférence dans les prairies sèches à proximité de son lieu de vie.

En France, on ne l’observe que dans certaines régions et notamment en Nouvelle Aquitaine.

Les populations sont partout menacées sous la pression des facteurs humains : destruction et dégradation des zones humides, fragmentation des habitats (routes, urbanisation),
pollution des eaux, prélèvements d’individus dans la nature et compétition avec des espèces de tortues aquatiques introduites comme la tortue de Floride ou la tortue serpentine.

Dans la plupart des régions concernées, au cours des vingt dernières années, l’étude des populations de cistude d’Europe a permis une gestion conservatoire de l’espèce. En Nouvelle-Aquitaine, un programme pluriannuel d’inventaire est mené par l’association Cistude Nature.

La cistude d’Europe est strictement protégée par la réglementation française et elle est inscrite aux annexes de la directive européenne « Habitats ».

La régression constatée au niveau national, associée à une importante fragmentation des populations, a justifié la mise en place d’un plan d’actions en faveur de l’espèce.

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