Manifestation de lancement régionale pour la Journée Mondiale des Zones Humides – 2 février 2018 à Angoulême

La Journée mondiale des zones humides célèbre, le 2 février de chaque année, l’anniversaire de la Convention sur les zones humides, dite « Convention de Ramsar », du nom de la ville d’Iran où elle a été signée en 1971. Ce traité international sert de cadre à l’action nationale et à la coopération internationale pour la conservation et l’utilisation rationnelle des zones humides et de leurs ressources. La France a ratifié ce traité en 1986. Aujourd’hui, il concerne 169 pays et 2 225 sites, soit une superficie d’environ 208 millions d’hectares, ce qui représente trois fois le territoire de la France métropolitaine.

Programme de la journée

Cette journée est l’occasion d’informer et de sensibiliser nos concitoyens à la valeur et à l’importance de ces écosystèmes et à leurs enjeux de préservation et de gestion. Le thème retenu cette année est : « Des zones humides pour les villes de demain ». Pour cette édition la ville d’Angoulême, a été choisie pour accueillir la journée de « lancement » régionale. Cette manifestation a également été l’occasion de présenter les actions menées au niveau de la région et tout particulièrement dans l’agglomération d’Angoulême.

La lutte et l’adaptation vis-à-vis des changements climatiques en cours constituent une priorité nationale et internationale, dans ce contexte la préservation des zones humides est incontournable, car ces milieux contribuent par leur fonctionnalité :

  • au stockage du dioxyde de carbone, gaz responsable du réchauffement climatique
  • à l’atténuation des sécheresses, en restituant progressivement l’eau absorbée en période pluvieuse
  • au ralentissement des inondations et à la limitation de leurs effets
  • à la stabilisation du trait de cote et des berges des cours d’eau
  • au maintien d’un micro-climat plus frais en cas de canicule.

Diaporama "Face au changement climatique : quels cours d’eau et quelles zones humides pour les villes de demain ?

À l’échelle de notre planète, plus d’un milliard de personnes vivent des zones humides. Pourtant, les zones humides sont trop souvent considérées comme des espaces de peu d’intérêt. Le secrétariat de la convention de RAMSAR estime que plus de 64 % d’entre elles ont disparu depuis 1900. En France, la dernière enquête publiée en 2011 par le Commissariat général au développement durable conclut que 50 % des sites inventoriés ont vu leur état se dégrader entre 2000 et 2010. Le drainage, l’urbanisation, les événements climatiques exceptionnels et la prolifération d’espèces envahissantes ont participé à la perte de surfaces et à la dégradation de l’état de conservation des milieux humides.

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