Réseau hydrographique de la région

Le réseau hydrographique de la Nouvelle-Aquitaine est dense et diversifié.

Les débits présentent des régimes variés, mais sont marqués par des étiages sévères sur une grande partie de la Nouvelle-Aquitaine.

De plus de 20000 km, le réseau hydrographique de la Nouvelle-Aquitaine est dense et diversifié.

Cette diversité se traduit en terme de taille et surtout en terme de fonctionnement des cours d’eau.

On distingue 7 grands bassins :

  • La Garonne dont la source se situe dans le Val d’Aran en Espagne
  • La Dordogne qui s’écoule du Massif Central avant d’entrer en Aquitaine et de confluer avec la Garonne pour former l’estuaire de la Gironde
  • L’Adour et les Gaves
  • La Vienne ainsi que les bassins de ses affluents du Clain et du Thouet
  • La Sèvre-niortaise
  • La Charente
  • Les nombreux fleuves côtiers, les lacs médocains et les étangs landais.

La pluviométrie et la nature des sols influencent directement l’hydrologie des bassins de la région :

  • Sur le socle armoricain, du massif central et la chaîne des pyrénnées le réseau hydrographique est dense, traduisant un bon drainage des eaux de pluie. Les cours d’eau réagissent très vite à la pluviométrie et les graphiques hydrologiques montrent des crues et des décrues rapides avec peu de décalage par rapport aux précipitations. Ainsi les variations de débit des cours d’eau sont déterminées par la nature des précipitations (pluie, neige) et le relief (réaction rapide des débits).
  • Le deuxième type de situation hydrologique correspond aux calcaires karstique ou fissuré du Jurassique. Sur ces terrains le réseau hydrographique est moins dense ce qui traduit une étroite relation entre la nappe et la rivière. Les rivières peuvent donc alimenter ou au contraire drainer les nappes. Ces types d’affleurement sont observables des Charentes à la Dordogne.
  • Le dernier cas correspond aux rivières s’écoulant sur des aquifères sablo-argileux, le réseau hydrographique y est dense. Par ailleurs le débit des rivières est assez soutenu par ces nappes en périodes d’étiage. Les rivières drainant les sables du tertiaire s’appuient sur la nappe phréatique et leurs variations de débits sont atténuées. On rencontre principalement ce type d’aquifère dans le nord de la région, dans le bassin Parisien et dans la partie centrale du bassin aquitain.

La DREAL Nouvelle-Aquitaine gère un réseau de stations hydrométriques dans le cadre de la prévision des crues et de la gestion des étiages.

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