Stratégie Nationale des Aires Protégées

La stratégie nationale pour les aires protégées, lancée en janvier 2021 par le président de la république, présente des ambitions et un programme d’actions à l’horizon 2030, unifiés pour la première fois pour l’ensemble des aires protégées et du patrimoine naturel terrestre et marin, en métropole ou dans les territoires d’outre-mer.

Cette stratégie a pour objectif de protéger 30% de notre territoire national et des espaces maritimes sous juridiction, dont un tiers sous protection forte.

Elle comporte 18 mesures mises en œuvre par l’intermédiaire de plans d’actions nationaux triennaux. Ces plans d’actions doivent être déclinés et complétés par les territoires de métropole et d’outre-mer (régions, façades maritimes, bassins ultra-marins, collectivités d’outre-mer volontaires) dans une démarche de co-construction pour prendre en compte les spécificités et répondre aux enjeux de chaque territoire.

Les documents relatifs à la mise en œuvre de la stratégie nationale des aires protégées sont téléchargeables avec les liens ci-dessous :

Intervention de la secrétaire d’État chargée de la biodiversité

Pour davantage d’information

La déclinaison régionale



L’ambition de la SNAP doit se traduire dans des plans d’actions territoriaux (PAT) triennaux élaborés à l’échelle régionale pour le milieu terrestre et des façades pour le milieu marin. Le premier PAT couvre la période 2022-2024 ; une première évaluation sera conduite à son terme, qui alimentera un second PAT 2025-2027 ; un troisième PAT 2028-2030 viendra parachever la déclinaison locale de la Stratégie Nationale Aires Protégées 2020-2030.

Pour le milieu terrestre, l’élaboration des PAT relève du pilotage du Préfet de région, en lien avec le Président de région à partir d’enjeux locaux et de mesures notamment identifiées aux échelles départementales. Ce plan d’actions territorial constitue le volet "Aires protégées" de la Stratégie Régionale Biodiversité (SRB) approuvée le 17 octobre 2022.

La DREAL a assuré la maîtrise d’œuvre de l’élaboration du premier PAT Nouvelle-Aquitaine, en association avec les DDT(M) et partenaires de la gouvernance de la biodiversité (Région, OFB, ARB…). Elle s’est appuyée sur 12 Comités Départementaux Aires Protégées (CDAP) installés par les Préfets de département et qui se sont réunis à deux reprises pour co-construire ce premier PAT 2022-2024.

Ces CDAP regroupent l’ensemble des parties prenantes à la politique environnementale :

  • Élus et représentants du Conseil régional, du Conseil départemental, des PNR, des collectivités et groupements de collectivité compétents en matière d’aménagement du territoire (ScoT notamment), de GEMAPI et opérateurs pour l’animation de sites Natura 2000, de l’ARB ;
  • Organismes socio-professionnels : représentants des chambres consulaires, des propriétaires (syndicats…), d’usagers de la nature, de gestionnaires et d’experts ;
  • Représentants d’associations, d’organismes et de fondations œuvrant pour la préservation de la biodiversité (art. L. 141-3 CE) et de gestionnaires d’espaces naturels, notamment de sites Natura 2000 ;
  • Représentants de l’État et de ses établissements publics.

Le PAT 2022-2024 Nouvelle-Aquitaine a été transmis au Ministre le 16 mars 2023 et s’articule autour de 3 grands volets :

  • Renforcer le réseau d’aires protégées en protégeant notamment les secteurs à enjeux identifiés dans l’étude Hotspots et en assurant la reconnaissance des zones de protection forte (ZPF). Le taux actuel d’aires protégées en Nouvelle-Aquitaine est de 23% et de 0.5% bénéficiant d’une protection forte. Ce premier PAT traduit une forte ambition avec notamment 66 projets de nouvelles aires protégées et l’objectif d’atteindre, au terme de ce 1er plan, une couverture de 1% du territoire régional par des aires protégées fortes (soit un doublement par rapport à la situation actuelle). Il conviendra également d’identifier sur des bases partagées les besoins en création d’aires en protection forte à horizon 2030.
  • Améliorer le fonctionnement du réseau d’aires protégées notamment par la mise à jour des outils de protection et des documents de gestion des espaces protégés.
  • Intégrer les enjeux de l’interface terre-mer et faire le lien avec les objectifs du Document Stratégique de Façade (DSF).

Afin d’accompagner les collectivités mais également les gestionnaires d’espaces protégés dans la déclinaison de la SNAP, l’État a identifié au niveau national une enveloppe de 50 M€ dans le cadre du fonds vert.

Pour en savoir plus, consultez :

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