Zones humides

Tourbière des Dauges dans les Monts d’Ambazac (87) - © Thierry Degen - DREAL Nouvelle-Aquitaine

Situées à l’interface des milieux terrestres et des milieux aquatiques, les zones humides constituent un patrimoine naturel d’exception, caractérisé par une grande diversité biologique, et jouent un rôle essentiel pour la ressource en eau. Elles recouvrent une grande diversité de milieux allant des marais littoraux aux mares et tourbières.

Elles peuvent être définies par des critères d’hydrologie, de sol ou de végétation (article L.211-1 du Code de l’environnement).

Leur intérêt réside dans la multiplicité de leurs fonctions :
  • régulation des régimes hydrologiques : atténuation des crues et alimentation des cours d’eau (rôle d’éponge),
  • maintien et amélioration de la qualité de l’eau (rôle de filtre épurateur),
  • réservoir de biodiversité : en France, elles hébergent 50 % des espèces d’oiseaux et 30 % des espèces végétales remarquables à forte valeur patrimoniale comme les orchidées, les plantes carnivores et les carex (rôle écologique),
  • stockage de carbone et atténuation du changement climatique,
  • fourniture de ressources naturelles : pâture du bétail, sources de combustible (tourbe), bois, poisson…
  • rôle social, culturel, patrimonial, esthétique et récréatif (tourisme vert, chasse, pêche….).

Ce sont par ailleurs des milieux fragiles et menacés. On estime généralement que 2/3 des zones humides nationales ont été perdues en un siècle, dont la moitié dans les 30 dernières années. Leur destruction et leur dégradation sont le plus souvent liées aux actions humaines d’initiative privée (drainages, remblaiements, création d’étangs,…) ou publique (recalibrage de cours d’eau, création d’infrastructures communales et routières,…).

La nécessité de la préservation des zones humides est inscrite dans le Code de l’environnement (article L211-1). Les zones humides d’intérêt particulier peuvent également faire l’objet d’une protection spécifique (arrêté de biotope, réserve naturelle).

Depuis 1995, plusieurs plans nationaux d’actions en faveur des zones humides se sont succédé afin de préserver ces milieux fragiles. Le 4e plan est mis en œuvre sur la période 2022-2026 et poursuit les efforts engagés dans le précédent plan (2014-2018) et amplifie les actions en faveurs de la connaissance, de la protection et de la restauration des milieux humides.

Créés en 2001 dans la lignée du 1er plan pour accompagner les acteurs des zones humides (propriétaires, exploitants, syndicats de marais, …) dans leurs tâches courantes de gestion et leurs relations avec les autorités administratives, cinq pôles relais sont instaurés concernant :

Les zones humides d’intérêt particulier peuvent également faire l’objet d’une protection spécifique (arrêté de biotope, réserve naturelle).


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