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Nous sommes très inquiets sur l’avenir de notre activité à plusieurs égards :
- risque pour sources d’eau, eaux de surface, zones humides : une partie du nouveau tronçon routier se trouve exactement là où se trouvent les ressources en eau qui alimentent notre étang et tous les autres du système. Comment seront gérés les sédiments et les polluants qui atteindront les eaux pendant les travaux ? Après les travaux, qui s’assure que le même débit d’eau sera maintenu ? Un bassin de sédimentation en amont a-t-il été conçu pour éviter la contamination du système ?
En précisant qu’il s’agit d’un système d’eau classé dans la première catégorie.
Considérant que nous avons été obligés de réaliser des travaux d’aménagement afin d’assurer une débit d’eau constant en aval qui garantit la vie, la circulation et la reproduction des espèces, personne ne s’en soucie aujourd’hui ?
- risque biologique : notre source de revenus est le poisson, nous avons investi beaucoup d’argent pour acheter notre poisson, qui peut nous assurer qu’il n’y aura pas de contamination ? Que se passe-t-il si nos poissons meurent ? En plus du risque pour toutes les espèces du système.
- risque personnel : peut-être le moins important pour la communauté, mais important pour nous. L’étang est notre seule source de revenus.
Bien qu’il s’agisse d’une petite entreprise, nous accueillons des touristes étrangers 30 semaines par an à Nieul et dans la région.
En tant que nouveaux citoyens du Limousin, nous nous étonnons de ce projet inutile aux conséquences énormes pour la faune, la flore, le paysage et les habitants des zones concernées. Sans compter l’utilisation d’un budget inconsidéré qui pourrait être investi différemment pour contribuer au développement de la région.
Nous gardons l’espoir que le bon sens l’emportera sur l’économie et la politique.
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Rien ne justifie un tel projet particulierement couteux et inutile en l’absence de projet d’autoroute entre LIMOGES et POITIERS
Absurdité totale au vu du trafic ; de plus kms non dangereux et circulation fluide
Atteinte au territoire alors que l’aménagement de la route actuelle est tout à fait possible-utiliser l’existant
Tracé préjudiciable à l’environnement
Les enquètes se suivent et se ressemblent. De plus, nombreuses contradictions entre les différentes études
menées au fil du temps aujourd’hui on minimise…..
Complexité des documents mis à la disposition du public -qualité des dossiers !!! données non actualisées !!
On nous annonce les expropriations sans rencontres physiques et sans notre propre avis. On se moque de qui??
Nouvelle mouture d’un projet remontant à près de 50 ans….
Avec conviction avis très défavorable à ce projet
Désastre annoncé
Pensons à ce qui se passe pour l’A69
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Nous avons perdu du et des financements (coût d’études dépassées) à poursuivre des projets inadéquats.
Au lieu de soutenir le POLT, d’éviter sa dégradation et l’abandon de liaisons régionales (avec notre nouvelle capitale régionale…), nos décideurs ont préféré un projet LGV Limoges-Poitiers.
Au lieu de finaliser la mise en 2x2 voies de la N520 (les emprises étant prévues) et la mise en 2x2 voies de la RN141 (toujours inachevée faute de financement ?), nos décideurs ont préféré se tourner vers un projet d’autoroute concédée entre Limoges et Poitiers.
Faute de parvenir à leurs fins, ils semblent déterminés à réaliser des petits bouts de 2x2 voies au lieu d’améliorer et de sécuriser ce qui peut et doit l’être sur l’actuel tracé de la N147. Mais à quel prix ?
Le coût financier et environnemental est exorbitant.
Il est temps de penser autrement les déplacements et de favoriser les modalités douces : les transports collectifs du quotidien, de profiter de la réfection de la voie ferrée Limoges-Poitiers pour assurer des liaisons répondant aux besoins des usagers ( scolaires, étudiants, actifs, seniors…), de réaliser un réseau TRAM-TRAIN, d’étendre et de sécuriser le réseau véloroutes.
La Coordination des Riverains et Impactés se prononce contre ce projet de création de 2x2 voies entre Couzeix et Nieul et espère qu’il n’aboutira pas.
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- d’ordre ècologique et paysager : il s’agit d’une zone sensible, du point de vue hydraulique, d’intérêt de la faune et de la flore.
- d’ordre agricole : des exploitations sont touchées, alors qu’il est essentiel de conserver des productions agricoles de proximité.
- au plan de la prospective en matière d’aménagement du territoire : on reste à la solution du tout voitures, que par ailleurs on combat, à juste titre, dans d’autres contextes. Aucune autre solution alternative n’est envisagée, il en existe pourtant, dont le ferroviare.
Pour emprunter assez régulièrement ce tronçon, je sais qu’il n’est pas le plus problématique. Il existe en particulier une courte portion à 3 voies favorable aux dépassements au niveau de La Croze ( commune de Nieul) . Pourquoi ne pas étudier cette possibilité sur d’autres tronçons de la route existante?
Enfin, ironie du sort, examinons le tronçon de Chamborêt , lui aussi destiné à faciliter et sécuriser les dépassements. Il devait être mis en service il y a plusieurs mois, il ne l’est toujours pas alors que tout est prêt pour le raccordement. Mais voilà, des mal façons concernant la signalétique obligent à refaire le bitume.Avec bien sûr un coup additionnel ! On félicite nos entreprises de travaux publics, et on s’interroge sur la fiabilité des ingénieurs en chage de ces travaux.
Pour toutes ces raisons, je demande l’abandon de ce projet et une étude fine et sérieuse des alternatives existantes .
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C’est un gâchi d’argent publique selon moi : ces dizaines de millions d’euros seraient bien mieux utilisés ailleurs : mobilités douces, santé, éducation et j’en passe.
Pour quelles finalités ?
Gagner 1 min de trajet en voiture ? Je suis un fervent usager du train et du vélo dès que c’est possible. Je préfère que nos impôts développent et sécurisent ces autres modes de transport.
Ce projet est anti-écologique même s’il cherche à minimiser son impact.
Au lieu d’appliquer le R de Réduire et le C de Compenser (choix du tracé et autres mesures liées aux enjeux sur les habitats, espèces, zones humides, etc…). N’oubliez pas le E de Eviter dans la doctrine "ERC".
Pour rappel "Eviter" = ne pas faire ce projet qui ne sert à rien.
Je suis catastrophé devant les justifications et la quantité astronomique de pages que comportent les études. Ce sont litéralement des milliers de pages qui composent cette enquête publique. On parle de 400Mo de données. Qui peut réellement prendre le temps de lire et d’analyser en détails ce dossier ?
S’il est sans cesse repoussé et reporté, c’est pour de bonnes raisons : il n’est pas selon moi d’utilité publique ni adapté aux enjeux actuels. Pourquoi le remettre sur la table sans cesse ?
Le projet prétend répondre aux objectifs de transition écologique et de réduction des émissions des gaz à effet de serre alors que vous détruisez des espaces naturels, coulez du béton et construisez un ouvrage qui ne fera que permettre davantage de traffic routier.
Le tracé retenu, même s’il est le moins pire selon les analyses effectués, n’est pas satisifaisant : il vient détruire ou déplacer des écosystèmes fragiles avec de forts enjeux sur l’eau et la qualité des nappes souterraines.
C’est ouvrage majeur n’est ni utilie, ni nécessaire, ni écologique, ni dans l’ère du temps. Nous avons besoin de préserver sérieusement nos milieux, de développer des alternatives à la voiture, de dépenser intelligemment l’argent publique.
NON à ce projet.
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Tout va trop vite et nous ne prenons plus le temps, ni de vivre, ni même de mourir ! On ne réduira pas le suicide pied au plancher par la construction de nouvelles routes. Mettre quelques minutes de plus pour effectuer le trajet Limoges-Poitiers ne m’a jamais traumatisé outre mesure.
C’est, au moins dans sa partie haut-viennoise, une route magnifique qui permet de jouir toute l’année du spectacle changeant des saisons. Les diverses nuances de vert du printemps disputent le prix de beauté avec les couleurs d’automne. Je laisse bien volontiers la priorité, à droite comme à gauche, aux cervidés écervelés comme aux sangliers pas trop pressés qui traversent la route au gré de leur fantaisie.
On peut me qualifier de « vieux con » en raison de mon âge. Néanmoins une interlocutrice pas encore trentenaire me disait récemment qu’elle adopte la même conduite prudente car elle emprunte cette route, dans le cadre de son travail, plusieurs fois par semaine. Son employeur ne lui a encore jamais reproché de « gaspiller » quelques précieuses minutes salariées pour se rendre dans les communes du nord de notre département.
Poser des panneaux réduisant la limite vitesse autorisée, éventuellement assortis de gendarmes couchés, permettrait de réduire les accidents. Cette mesure simple serait un progrès dans le ralentissement général dont nous avons besoin.
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Mutualisons nos efforts pour la planète, nos enfants et notre santé !
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- du fait que je n’ai jamais rencontré de circulation bloquée entre Couzeix et le croisement de Nieul ; cettte portion de route n’a pour moi pas été une zone d’embouteillage, au contraire de portion plus au nord (Nantiat, Conore) ;
- du fait que je sui sensible à la cause environnementale et à la contrainte économique ; dans ces deux cadres et en tant qu’habitant du département, je ne trouve pas pertinent de dépenser des millions d’euros pour une route qui améliorerait quelque peu la fluidité du trajet et qui par conséquent augmenterait sûrement les excès de vitesse, les dangers de conducteurs fous de vitesse, au détriment d’une autre utilisation de ces fonds pour le Département.
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Les Amis de la Terre Limousin sont une association agréée protection de l’environnement, membre de la fédération des Amis de la Terre France eux-mêmes membres de la fédération des Amis de la Terre International, présente dans 70 pays.
Depuis plus de 50 ans en France et depuis près de 20 ans en Limousin, nous œuvrons à la construction de sociétés respectueuses de l’environnement et des droits humains. Nous sommes convaincus que ce que certains appellent la « crise écologique », caractérisée par les dérèglements climatiques, l’effondrement de la biodiversité, et la raréfaction des ressources, nécessite, et imposera, des modifications structurelles considérables dans notre approche des activités humaines, en particulier dans le cas qui nous occupe ici, la mobilité des personnes et le transport de marchandises.
Depuis le Grenelle de l’environnement, décliné en matière de transports dans le SNIT (schéma national des infrastructures de transport) en passant par les Accords de Paris sur le climat, la nécessité de report modal visant à diminuer l’impact des transports routiers a toujours été affirmée. Plusieurs lois ont depuis confirmé cette orientation. Elle est reprise dans des schémas régionaux tels que le PCAET ou le SRADDET.
Nous ne reviendrons pas ici en détail sur les nombreuses incohérences de ce projet qui ont été par ailleurs soulignées, démontrées, par de nombreux contributeurs :
Son coût évidemment, qui a étrangement explosé depuis les 1ers projets, et dépasse de loin au km, la moyenne nationale
Son impact environnemental, avec 300ha impactés dont 60ha de terres agricoles, 22ha d’espaces naturels dont 15ha de forêt, des espèces protégées menacées, et une modification du réseau des eaux, a minima de surface, dont l’impact est très mal évalué, alors que plus personne ne peut ignorer la fragilité de l’accès à l’eau dans les prochaines années du fait des perturbations liées aux changements climatiques.
Son impact sur le trafic routier : toutes les études de fréquentation des routes démontrent que le doublement des voies de circulation entraîne systématiquement une augmentation du nombre de véhicules qui empruntent ce trajet. C’est ce qu’on appelle le trafic induit.
Nous nous attacherons à 2 points juridiques
Tout d’abord le « saucissonnage » qui consiste à détourner le rejet d’un projet global (ici le projet avorté d’autoroute entre Limoges et Poitiers) pour le réaliser par petits bouts.
Ceci est clairement interdit par le code de l’environnement, article L122-1
Le président du Département, au mépris de la loi, a d’ailleurs publiquement annoncé cet objectif, à savoir procéder tronçon par tronçon et finalement les faire se rejoindre.
S’il devait en être ainsi, toutes les études préalables obligatoires, toutes les procédures, seraient entachées d’irrégularité, et conduiraient de facto à l’annulation du projet.
Le 2ème axe juridique qui nous paraît important est la Raison Impérative d’Intérêt Public Majeur (RIIPM) invoquée ici en raison de l’accidentologie de la RN147
La loi du 10 juillet 1976 introduit un régime de protection stricte des espèces animales non domestiques ou végétales non cultivées. Par la suite des directives européennes allant dans le même sens ont été transposées dans le code de l’environnement à l’article L411-1. Néanmoins, des dérogations sont possibles, en particulier avec la Raison Impérative d’Intérêt Public Majeur (article L411-2) Il s’agit d’une autorisation qui ne peut être accordée qu’au regard de circonstances exceptionnelles.
De plus, après avoir démontré la RIIPM, la 2ème condition est de prouver qu’il n’y a aucune autre alternative satisfaisante, ce qui doit être apprécié en tenant compte de potentielles mesures de réduction et de compensation.
Pour démontrer la RIIPM, l’intérêt doit être public ET majeur. Le projet ne doit pas être seulement rattaché de manière théorique à des intérêts publics majeurs, il doit être INDISPENSABLE à la satisfaction de ces intérêts.
La loi adoptée très récemment, le 3 avril 2025, dite loi DDADUE, rajoute un alinéa supplémentaire à l’article L411-2, qui devient L411-2-1, alinéa qui introduit la présomption d’intérêt public majeur pour certains projets (EnR en particulier) ne change a priori rien à notre objet.
Ici c’est l’accidentologie qui est invoquée comme constituant une RIIPM.
Il est donc nécessaire d’avoir la démonstration précise que les accidents se produisant sur ce tronçon, et sur ce tronçon uniquement, sont d’une part d’une fréquence au-delà de la moyenne, d’autre part liés à la configuration de la route, ET (2ème condition de la RIIPM) ne pourraient être évités avec des aménagements de la nationale actuelle.
De toute évidence, les études apportées à la justification de la RIIPM dans ce projet n’apportent pas les preuves strictes de son existence. Elle ne saurait donc être retenue.
Mais ceci nous amène à évoquer rapidement un dernier point : quelles alternatives à ce projet ?
Concernant le transport de marchandises, donc les camions : leur impact carbone est tel qu’on ne pourra pas, très vite, échapper à la nécessité de trouver d’autres modes de transport des marchandises, avec des solutions comme le ferroutage.
Concernant les voitures particulières : tout d’abord, on sait que cette route entre Limoges et Poitiers, est d’abord une route des trajets du quotidien, c’est à dire empruntée sur quelques km seulement pour des déplacements domicile travail. Ceci d’autant plus évidemment sur la portion Nieul Couzeix Limoges, les communes de Nieul et Couzeix étant en partie des « communes dortoirs »
Ne serait-il donc pas préférable de s’engager sur des alternatives au « tout voiture » ? avec des transports en commun en particulier les trains du quotidien très délaissés dans notre région, des pistes cyclables, le projet Tram-train, des incitations fortes au co-voiturage, etc
Au regard des nombreux inconvénients cités plus haut que présente ce projet, pourquoi n’y a t’il pas d’étude sérieuse et approfondie des possibilités d’aménagement de la nationale actuelle ?
L’argent des contribuables ne pourrait-il pas être mieux utilisé dans l’intérêt commun ?
Notre département, que certains disent « enclavé », a échappé aux destructions massives générées par le « toujours plus » des 19ème et 20ème siècle. Il a l’opportunité de servir de modèle au 21ème siècle, avec un aménagement raisonnable, alliant les impératifs écologiques, économiques et sociaux. Ne gâchons pas cette opportunité avec des projets du passé.
Vous l’aurez compris, les Amis de la Terre Limousin sont contre ce projet.
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Un bout de 6,5km de 2x2 voies qui est relié à des 2 voies au début et à la fin, crée plus de dangers qu’il n’en résout.
Un gain de temps de transport d’1 minute ne justifie pas la destruction de plusieurs bois, zone humides et prairies permanents riche en biodiversité (rapport du CNPN du 30/07/2024). En plus les mesures compensatoires sont tout à fait insuffisantes. .
Huit exploitations agricoles impactée (coupée en deux) sur un trajet de 6,5km, c’est détruire l’outil de travail d’autant de familles.
Le budget prévu pour la construction de la 2x2 voies est largement assez pour exécuter des améliorations sur la route existante, pour qu’elle soit plus sécure et la doter d’une piste cyclable.
La RN147 est dangereuse, mais ce n’est pas le tronçon contourné par le projet de 2x2 voies qui est explicitement responsable du nombre d’accidents élevé.
On peut demander à nos responsables politiques un peu plus d’imagination pour diminuer le trafic sur la RN147. La concertation des riverains est indispensable dans ce processus.
L’urgence climatique exige une diminution du trafic routier. Or, créer des routes en plus, génère du trafic routier en plus.
Notre écosystème demande d’autre solutions que d’artificialiser encore plus de sols vivants et de milieux naturels.
Arrêter ce projet sans réel utilité publique, avant que les bulldozers commencent leur travail destructif, reviendra moins cher que d’être obligé par les juges d’arrêter les travaux en cours de route (cf. A69).
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Tout d’abord, pourquoi ce titre "Mise à 2 x 2 voies", alors qu’il s’agit d’une voie nouvelle ? Le titre est trompeur.
À une époque où le mot écologie est mis à toutes les sauces, de façon fallacieuse, et où on nous fait la morale sur nos actes soi-disant peu citoyens et en nous taxant pour sauver la planète, il est surprenant de constater que nous avons ici un projet qui coche toutes les mauvaises cases de l’écologie.
Les précédents auteurs de messages ont parfaitement décrits les impacts majeurs de ce projet et je les approuve totalement.
Comment peut-on sereinement envisager de massacrer l’environnement de la commune de Nieul (faune, flore, eau, forêt, paysages, site protégé, etc) ? Cela ressemble fort au mot à la mode, inventé par nos technocrates, et qui, là, convient à merveille pour qualifier ce projet : ÉCOCIDE !
Et que dire de l’étude qui minimise l’impact visuel. Compte tenu du coût du projet, quelques photos montages auraient pu permettre de visualiser les impacts de ce projet.
Par ex, page 191, dans le secteur de la Poitevine, seul un trait blanc permet de visualiser le tracé. Et puisque nous sommes dans le secteur, pourquoi aucune analyse du paysage depuis la RN 147, au nord-ouest du carrefour ? Cette portion de route nous offre un magnifique point de vue sur le versant rive gauche de la Glane, versant pentu (60 mètres de dénivelé) et boisé et il n’y a même pas une photo pour montrer la grande qualité paysagère de ce secteur.
Parfois, on a l’impression que les auteurs de l’étude n’ont pas mis un pied sur le terrain. Un des seuls photos montages qui existent semblent prendre les habitants de cette commune (Nieul) pour des grands naïfs qui peuvent tout gober : comment croire qu’ils pourront construire les piles de ce viaduc sans abattre les arbres (plans architecturaux du viaduc, page 13) : feront-ils les travaux à la petite cuillère ? Et comment croire que ce projet est tellement "écolo" que les vaches peuvent se promener sur les bas-côtés de la route sans qu’aucune ne les dissuade d’aller se balader sur la route ?
Et que dire de leur pitoyable texte sur la magnifique allée de Valette : "l’infrastructure coupe un alignement de sapins pectinés remarquables. L’impact sur cet élément marqueur du paysage est à limiter." Là on prend les gens pour quoi ? 4 voies qui traversent cette allée + les coupes nécessaires par peur qu’un arbre (rendu fragile par la disparition de ses voisins) ne tombe sur la route : que restera t-il de cette "remarquable" allée ?
Un mot sur la qualité du dossier : il est exécrable ! Chercher une donnée ou chercher une analyse de qualité est un vrai parcours du combattant !
Je prends la RD 28 et la RN 147 quasiment tous les jours et, franchement, je ne vois pas où est l’urgence d’engager ces travaux pharaoniques. Par contre, que le paysage soit dévasté, et notamment par un monstre d’acier, est insupportable. Constater et imaginer, à chaque trajet, les dégâts irrémédiables sur l’environnement, est une véritable agression.
Saccage, dévastation, inutilité sont les maîtres mots de ce projet ! Que tous ces services ne nous parlent plus d’environnement ou d’écologie !!
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Le dossier soumis à consultation n’est pas précis sur les points suivants qui nécessitent une réelle prise en compte :
- La protection acoustique sur le tracé entre le viaduc de la Glane et le giratoire de la Pivauderie n’est pas adaptée à cette portion circulée en 2x1 voies qui sera très bruyante. Des plantations supplémentaires sont à prévoir a minima le long de la Glane, y compris en dehors du périmètre réservé, ainsi que sur la partie proche du giratoire. Sur cette partie, si le projet de parking est maintenu, la protection sera d’autant plus indispensable pour atténuer l’impact aussi l’impact visuel.
- La réalisation d’un partie du tracé en tranchée modifie le réseau des sources et donc la régularité de l’alimentation des zones humides, mais aucune mesure permettant de restituer un écoulement naturel de ces eaux n’est prévue au dossier.
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1. Un projet d’un autre temps, à rebours des urgences écologiques
Ce projet routier semble tout droit sorti du siècle dernier, d’une époque où le développement du réseau automobile primait sur toute autre considération. Dans un contexte d’urgence climatique et de nécessaire réduction des émissions de gaz à effet de serre, construire une nouvelle infrastructure destinée à la voiture individuelle (et au transport routier) paraît déconnecté des réalités.
Rien que la construction de cette route engendrerait l’émission de 145 000 tonnes de CO₂, soit l’équivalent de plus de 21 ans de circulation sur ce même tronçon, selon les chiffres mêmes du dossier. Ce seul chiffre devrait suffire à reconsidérer l’opportunité du projet.
2. Des bénéfices largement surestimés
Les promoteurs du projet avancent plusieurs justifications : amélioration de la desserte, confort de circulation, gain de temps, sécurité… Mais que gagne-t-on concrètement ?
Temps de parcours réduit : le gain annoncé est de 1 minute. Faut-il vraiment mobiliser 132 millions d’euros pour une minute ?
Confort de conduite : au prix d’une artificialisation massive des sols et d’une dégradation irréversible de l’environnement ?
Réduction des gaz à effet de serre : là encore, le dossier ose affirmer que le projet participe à la transition écologique. C’est un contresens manifeste : une infrastructure dédiée à la voiture ne peut être considérée comme un levier de décarbonation.
3. Un impact environnemental majeur, minimisé dans le dossier
Le projet traverse des zones naturelles abritant des espèces protégées. Pour passer outre, une déclaration d’utilité publique est mobilisée. Pourtant, cette artificialisation d’un corridor écologique à haute valeur est difficilement justifiable, surtout lorsque des alternatives existent mais n’ont pas été étudiées (cf. infra).
Le collectif Allouette, composé d’habitants et d’associations locales, a déjà alerté sur ces impacts. Le 6 avril dernier, une centaine de personnes ont marché sur le tracé prévu pour protester contre ce projet destructeur.
4. Un objectif de sécurité routière qui pourrait être atteint autrement
La RN147 est effectivement une route dangereuse, avec un taux d’accidents mortels deux fois supérieur à la moyenne nationale. Mais la seule réponse étudiée est la création d’une nouvelle route.
Pourtant, des solutions alternatives existent :
Aménagement ciblé de la RN147 : élargissement ponctuel en 3 voies, sécurisation des carrefours, limitation de la vitesse ;
Développement d’un réseau cyclable sécurisé entre Couzeix et Nieul, comme le propose l’association Véli-Vélo avec son projet REVEL (100M€ pour 162 km sur l’ensemble de la métropole, soit moins cher que les seuls 6,5 km de la 2x2 voies) ;
Réactivation et modernisation de la ligne ferroviaire existante entre Limoges et Poitiers, qui passe à proximité immédiate du tracé.
5. Le rail comme vraie alternative
La voie ferrée entre Limoges et Poitiers est actuellement en cours de régénération (67 km de rails pour 197,6 M€, soit 2,9M€/km contre 20,3M€/km pour la 2x2 voies). Elle pourrait accueillir un Tram-Train, tel que le propose l’association Tram Train Limousin, avec création de haltes à Couzeix et Nieul, pour une desserte efficace, économique et écologique.
Le rail est nettement plus sûr que la route avec 79 morts en 2023 contre 3302 pour la route. Même les Autoroutes pourtant moins mortelles le sont encore 3,4 fois plus que le train.
La question du fret ferroviaire est totalement absente du projet de 2x2 voies, alors qu’elle pourrait représenter une solution concrète à plusieurs des problèmes soulevés : saturation du trafic, insécurité routière, pollution, nuisances sonores. Aujourd’hui, une part importante des poids lourds circulant sur la RN147 ne sont que de passage, traversant le territoire sans y faire halte. Plutôt que de leur construire une voie rapide flambant neuve, pourquoi ne pas favoriser leur report sur le rail ? À proximité immédiate du tracé envisagé se trouve une voie ferrée reliant Limoges à Poitiers, actuellement en cours de régénération pour un coût bien inférieur à celui de la 2x2 voies. Il serait tout à fait envisageable d’y développer le fret ferroviaire, en investissant dans des installations logistiques comme des terminaux de chargement ou en favorisant les trains de marchandises traversant la région. Des initiatives similaires ont été mises en place ailleurs en France ou en Europe, permettant de faire circuler des camions sur les rails sur de longues distances. Cela permettrait non seulement de désengorger la RN147, mais aussi de réduire considérablement les émissions de gaz à effet de serre et le risque d’accidents impliquant des poids lourds. Penser la mobilité de demain, c’est aussi penser les flux de marchandises autrement, et sortir du tout-routier.
6. Des besoins réels, mais de fausses solutions
Oui, il faut sécuriser la RN147. Oui, il faut améliorer les mobilités dans l’agglo de Limoges. Mais non, ce projet de route ne répond pas à ces enjeux. Il les aggrave, en misant encore une fois sur le tout-routier au lieu de proposer des politiques structurantes de mobilité durable.
Aucune étude sérieuse n’a été menée sur des alternatives réalistes : ni sur l’amélioration de l’existant, ni sur le ferroviaire, ni sur les mobilités douces. C’est une grave lacune du dossier d’enquête.
En conclusion
Je demande l’abandon du projet de 2x2 voies Couzeix–Nieul et l’ouverture d’une concertation publique sur les alternatives à mettre en œuvre pour répondre aux enjeux de sécurité, d’accessibilité et de mobilité au nord de Limoges. Le projet tel que présenté est coûteux, climaticide et inefficace. Il constitue une fuite en avant vers un modèle de mobilité dépassé, et un non-sens écologique.
Nous avons les moyens, les outils et les idées pour faire autrement. Encore faut-il en avoir la volonté politique.
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L’origine d’un projet reliant les capitales d’aquitaine Limoges-Poitiers date de 1993. Depuis de nombreux projets ont été étudiés comme l’autoroute et la LGV, tous prometteurs et vite abandonnés ; seul subsiste un tracé d’il y a 20 ans, de 6 km (2x2 sur 5 km) entre Nieul et Couzeix, parallèle à la N 147. Par le passé, il y a eu une autre enquête publique qui a démontré que le tracé le mieux adapté était celui situé de l’autre côté de la nationale (commune de Chaptelat) avec une arrivée au double rond-point d’Anglard afin de faire une jonction directe avec la N 520 et de desservir la zone artisanale d’Océalim. Les autorités persistent sur ce trajet de 6 km alors qu’il a été constaté que cette portion de route n’est pas la plus accidentogène et que les problèmes se situent au-delà.
Ce projet aurait un fort impact néfaste sur l’environnement : annihilation de forêts aux arbres bicentenaires, véritable poumon d’oxygène de ce vallon entre les deux communes, disparition d’espèces animales, tout un système de captage de sources détruit sur Couzeix, anéantissement d’un important réseau hydrique (ruisseaux et étangs), suppression de terres agricoles, l’ensemble serait de 300 hectares. L’impact serait également très important pour les habitants des villages comme Le Villageas, Arthugéras, Lavaud, Le Bost, Vallette, … Les nuisances sonores seront insupportables. Les villages ne seraient plus reliés par endroit, la suppression de routes obligerait les habitants à faire des détours, trajet plus long en durée et en kilomètres pour se rendre à leur travail, les chemins de randonnée et de VVT qui sillonnent cet ensemble boisé seraient également effacés. On ne peut qu’être accablé devant un tel projet qui détruirait tout un écosystème si précieux, alors que ce sont les mêmes politiques qui nous sensibilisent sur la protection de la nature et l’économie de l’eau qui va devenir un bien rare et précieux.
Dans le dossier, il est fait mention que ce projet doit améliorer les conditions de trafic actuel de la RN 147, amélioration de la déserte, des conditions de confort et de gain de temps de parcours de 1 mn, 1 mn sur un parcours de 6 km pour un coût de 132 M d’Euros, c’est un argument puéril qui est avancé, et c’est une minute qui coûte cher. Le Projet soutient l’objectif de transition énergétique et des émissions des gaz à effet de serre. Il faut savoir que la construction de cette route va émettre l’équivalent de 145 000 tonnes de co2, Il est annoncé 12920 véhicules /j, c’est-à-dire que la réalisation de ce projet pollue autant que la circulation actuelle de la N 147 pendant 21.8 années de trafic.
Ce rapport ne fait pas mention d’autres études alternatives qui auraient moins d’impacts environnementaux tout en améliorant les conditions de sécurité : déviation des villages, aménagement de portions à 3 voies, sécuriser les ronds-points et tout ceci à moindre coûts. A-t-on pensé au train ? puisque le réseau Limoges-Poitiers va subir des travaux. De plus, il faut avoir conscience que tous ces camions devraient arriver au rond-point du Villageas et amplifier le trafic de la N 520, déjà cruellement saturé, avec régulièrement des accidents mortels.
Ces 6 km destructeurs ne vont en aucun cas résoudre les problèmes récurrents en aval et en amont pour lesquels l’administration n’a pas de futures solutions chiffrées. On se trompe de priorité. L’urgence se situe dans l’aménagement en 2x2 voies de la N 520 et du rond-point de Family village.
Dans l’état actuel des finances publiques, il serait plus judicieux de faire un transfert de projet sur la N 520. En espérant que les décideurs politiques tiendront compte des observations développées sur ce projet établi il y a 20 ans et comme ils l’annoncent dans leurs rapports, ils seront en recherche de la meilleure pertinence socio-économique en annulant le projet 2x2 voies de la N 147.
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La Confédération paysanne de Haute Vienne s’exprime au sujet de la construction de la 2x2 voies entre Couzeix et Nieul au nord de Limoges, pour laquelle une enquête publique est en cours. Il est question de construire 6 km de 4 voies en écrasant au passage bois, zones humides et prairies naturelles, en parallèle de la RN147 existante. Et cette 4 voies viendra se raccorder sur une 2 voies au nord et sur une 2 voies au sud, ce qui en soit est déjà une raison suffisante de questionner ce projet.
Dans la montagne de documents indigestes disponible sur le site internet de l’enquête publique, nous découvrons que pas moins de 8 exploitations agricoles (représentant environ 300 hectares de foncier) sont directement impactées par le tracé, un bel exploit pour 6 km de route. Il est intéressant de noter que la plupart des exploitations impactées se retrouvent littéralement coupées en deux, avec dans certains cas une partie des terres se retrouvant sinistrée, les agriculteurs en question se trouvant dans l’impossibilité de traverser la 4 voies dans l’hypothèse où elle serait construite, et donc d’exploiter une partie de leur ferme.
En outre, le projet fait l’objet d’une Raison Impérative d’Intérêt Publique Majeur, une condition exigée pour déroger au principe de protection des espèces et des habitats. L’impact environnemental est en effet désastreux, comme le souligne le rapport du CNPN du 30/07/2024, avec des mesures compensatoires tout à fait insuffisantes.
L’argument mis en avant pour justifier la destruction d’espèces et d’habitats est la baisse de la mortalité routière, la route RN147 étant connue pour être plus accidentogène que la moyenne nationale, fait que nous ne contestons pas. Mais lorsqu’on regarde ces chiffres dans le détail, le tronçon concerné par le projet de 4 voies n’est celui qui fait monter les statistiques d’accidentologie. Il est difficile de croire qu’avec un budget pharaonique de 130 millions d’euros des aménagements nécessaires ne puissent pas être réalisés sur le tracé actuel, sans avoir recours au bétonnage de toute une zone non artificialisée. A l’heure où la communauté scientifique mondiale tire la sonnette l’alarme sur l’urgence climatique, il est fondamental de préserver la terre comme bien commun, car elle assure des fonctions écosystémiques essentielles à la vie, dont la production alimentaire.
Il est grand temps de mettre un terme aux stratégies de contournement de la régulation foncière. Rien ne justifie de bétonner 59 hectares (selon les informations officielles disponibles) et de dépenser 130 millions d’euros pour dégrader des terres agricoles et des espaces naturels, quand d’autre solutions sont possibles. A croire qu’aucune leçon n’aura été tirée du fiasco de l’A69.
Ainsi, la Confédération Paysanne de Haute Vienne s’oppose à ce projet d’un autre âge.
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Artificialisation importante de terres agricoles. Il semble que 350ha de terres agricoles soient directement ou indirectement concernées, ce qui entraînera immédiatement une augmentation de l impact carbone, sans compter les destructions de ruisseaux, et zones humides et de ce fait une disparition pure et simple de de la faune : insectes, batraciens ( crapeaux, salamandres…)
Aspiration du trafic. Création d’un phénomène d’aspiration augmentant la facilité d accès aux zones commerciales de Limoges.
Bouchons et augmentation de la pollution. Le franchissement de la Glane s effectuera sur une portion à 2 voies , une dans chaque sens, ce qui créera des ralentissements voir même des bouchons par une augmentation des poids lourds et des véhicules automobiles. Arrivée 1,5 km plus loin, sur un rond point, donc nouveau ralentissement et bouchons éventuels. Augmentation du CO2, et de l’impact carbone.
Abandon de la RN 147. La RN 147 déclassée en voie départementale va entraîner un manque d’entretien de la part du département, déjà en grande difficulté de moyens, et entraînera également une diminution de l’utilisation de cette RN 147, et justifiera par la suite le retour au projet de l’ A 147, contre laquelle nombre de citoyens se sont opposés et ont eu gain de cause.
Coût du projet. Enfin Le coût de ce projet 2x2 voies Couzeix -Nieul était déjà faramineux lors de la première enquête, mais a semble t il plus que doublé. À l’ heure où les collectivités territoriales et locales sont à la recherche de solutions budgétaires, et sont étranglées par le nouveau budget du gouvernement, un tel projet est encore plus aberrant.
Pour toutes ces raisons, je m’oppose à ce projet de 2x2 voies Couzeix -Nieul.
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L’aménagement en question traverserait des zones de plein champ, de même que des zones forestières.
Il est vital de conserver toutes ces zones naturelles pour en préserver les espèces qui y vivent, leurs bénéfices et potentialités de vie.
Il est également vital de conserver les zones boisées en tant qu’îlots de vie, de fraîcheur, d’absorbeurs de CO2, de producteurs d’oxygène, et d’espaces de paysages et de détente pour l’ensemble de la population.
Cette belle végétation est de plus l’emblème et le caractère spécifique de notre verte région, d’où son bien- être et son attrait touristique slow.
II est nécessaire, parce que vital, de respecter, donc de conserver les hectares de terres cultivables parce qu’elles sont un trésor potentiel de vie : installation d’agriculteurs- paysans, ceinture verte autour de notre capitale régionale, apport de nourriture locale pour tous, marchés, écoles … indépendance économique.
Dans notre actualité de dérèglement climatique qui s’amplifie, avec les difficultés que l’on constate dans le monde et déjà dans plusieurs de nos régions françaises, il est inconséquent, voire suicidaire ou assassin, de détruire ces terres de production sous une couche de goudron, et de priver, par une réflexion unilatérale, incomplète à l’aune de l’existant et des enjeux de demain, de nos ressources magnifiques !
Enfin, à l’heure où notre budget national se trouve dans un déficit pléthorique, cette énormissime dépense me semble une folie, surtout au su de ce qu’elle risquerait de dégrader.
Nous pouvons, avec une réflexion collective de tous les acteurs, avec moins de dépenses pharaoniques, améliorer le rail, l’électrifier, le nombre des arrêts en gare déjà en place sur Nieul et Couzeix.
Il faut donc se pencher sur ces aménagements, en cours, mais à parfaire car économiques, moins polluants, et accessibles au plus grand nombre.
Nous pouvons également, de façon mesurée, c’est à dire de bon sens, créer des espaces de dépassement sur la RN147, y améliorer les ronds- points pour influer sur la fluidité du trafic.
Enfin, nous pouvons créer des voies vertes qui délesteraient, avec le rail, une part de la fréquentation de cette route, car il faut envisager de nouvelles mobilités et les rendre possibles, si nous voulons créer le monde de demain meilleur que celui d’aujourd’hui.
Les solutions de résolution d’hier s’avèrent obsolètes pour le futur.
Pour terminer, ce projet est une nuisance forte et inacceptable en terme de production de CO2 ; la place manque ici pour vous apporter la preuve par les chiffres, mais je fais confiance à vos équipes pour les calculer, en terme de poids et d’années d’amortissement, surtout à l’heure où le gouvernement tente de nous imposer une vignette sur nos véhicules pour diminuer cette pollution délétère dans les agglomérations.
Doit- on alors polluer nos campagnes ?
Persister serait valider ce qui est appelé couramment le "deux poids, deux mesures", poison de la société.
Pour toutes les raisons que je vous ai citées précédemment, je suis contre ce projet, je vous en demande l’abandon pur et simple.
De même que je fais appel à votre responsabilité et votre raison pour impulser et engager la réflexion sur de nouvelles voies de solutions différenciées, diverses, et respectueuses de notre Patrimoine, la Terre, de notre société, et de nos finances mutuelles, telles que j’ai pu vous les avancer.
Respectueusement, et avec espoir.
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Impact environnemental :
Destruction de zones humides, de terres agricoles, et d’espèces protégées.
Artificialisation des sols et atteinte aux continuités écologiques.
Projet contraire aux objectifs climatiques et environnementaux actuels.
Coût excessif :
130 à 132 millions d’euros pour seulement 6,5 km de route.
Gain de temps minimal (1 à 2 minutes évoquées).
Absence d’alternatives étudiées :
Besoin de ferroviaire (modernisation de la ligne Limoges-Poitiers, tram-train).
Pas de propositions de sécurisation de la RN147 existante (carrefours, créneaux de dépassement).
Développement des mobilités douces (vélo, covoiturage).
Modèle s’inscrivant dans le "tout-routier" :
Effet rebond à anticiper avec augmentation du trafic routier, notamment des poids lourds.
Problèmes juridiques et méthodologiques :
Prorogation de la DUP (Déclaration d’Utilité Publique) à questionner.
Découpage du projet questionnable pour minimiser l’impact environnemental global.
Peu d’études sur l’eau, la biodiversité et l’accidentologie.
La pertinence socio-économique du projet n’est pas démontrée. Aucun bilan carbone n’est proposé, ni d’évaluation de la perte des services écosystémiques, idem d’un point de vue social.
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En effet, nous déplorons la communication confidentielle qui a été faite sur le sujet, un aperçu des petits panneaux illisibles posés en bord de route en est la preuve. Et que dire de la montagne de documents indigestes disponible sur le site de la Préfecture : environ 3000 pages selon nos estimations ! On demande aux citoyens de donner leur avis mais comment donner un avis éclairé dans ces conditions ??
Sur le fond, nous soutenons fermement la réalisation de tout aménagement routier qui serait nécessaire pour réduire les causes d’accident sur l’actuelle RN147, la sécurité routière doit être une priorité absolue.
Néanmoins, présenter la réalisation de cette 4 voies comme la seule solution est une hérésie, comme l’ont souligné les élus locaux (maires de Couzeix et de Nieul, députée de la circonscription) qui eux-mêmes ne veulent pas de ce projet, catastrophique en termes d’urbanisme et d’environnement. De nombreux citoyens s’y opposent également, preuve en est un événement que nous avons organisé le 6 avril 2025 : 200 personnes ont marché ensemble sur les lieux du tracé pour constater la beauté de cette zone et son intérêt écologique. 130 d’entre eux ont signé une pétition demandant l’abandon total et définitif du projet. Nous avons également réuni de nombreux signataires d’une tribune donnant la parole aux acteurs économiques du territoire : nous devons sortir de ce mythe du désenclavement et réaliser que notre région compte de véritables atouts, parmi lesquels notre cadre de vie préservé.
La vidéo suivante, réalisée par le média indépendant « On est là », résume bien les enjeux tels que nous les défendons : https://www.youtube.com/watch?v=q_moL4CGp6c&feature=youtu.be
OUI à la sécurité, NON à ce projet de 4 voies. Nos paysages valent mieux que des routes inutiles.
Signataires de la tribune à ce jour :
Christian Bessy, Directeur de recherche à l’IDHES ENS-Paris-Saclay, Sarah-Laure Truong, pharmacienne ; Thomas Guinefolleau, Ingénieur (Kreon Technologies) ; Pierre Luc Jeaneau, urologue (retraite) ; Delphine Rochet, psychologue clinicienne et du travail ; Marie-Lan Truong, chef d’entreprise (BRIQUE studio) ; Nicolas Vigier, designer ; Caroline Joyeux, paysanne boulangère ; Laure Huitema, Enseignant-Chercheur (Université de Limoges) ; Nicolas Picard, consultant Energie / Climat / Biodiversité ; Anne-Sophie Bossé, designer ; Andréa Machizaud, ingénieur (Adobe) ; Céline Messina, co-fondatrice agence de design ; Thibault Lecointre, chef d’entreprise (Brique & Bois) ; Marie-Sandra Truong, étudiante en médecine ; Vincent Laroche, consultant en communication ; Cécile Chaput, artiste et régisseuse ; Yanal Zeaiter, monteur/régisseur ; Émilie Faby, coach ; Sylvain Le Roux, chef d’entreprise ; Dominique Henry, psychologue clinicienne (retraite) ; Yoann Joyeux, éleveur/coach professionnel ; Martine Laplante, consultante en sociologie (retraitée) ; Frédéric Roch, agent de la fonction publique territoriale (retraité), Suzanne Truong, assistante maternelle ; Auguste Truong, infirmier anesthésiste à la retraite
Pièces jointes :
- tracts
- photos de la marche
- articles du Populaire
- tribune
- pétition
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•Aménagement ciblé de la RN147 : élargissement ponctuel en 3 voies, sécurisation des carrefours, limitation de la vitesse ;
•Développement d’un réseau cyclable sécurisé entre Couzeix et Nieul, comme le propose l’association Véli-Vélo avec son projet REVEL (100 M€ pour 162 km sur l’ensemble de la métropole, soit moins cher que les seuls 6,5 km de la 2x2 voies) ;
•Réactivation et modernisation de la ligne ferroviaire existante entre Limoges et Poitiers, qui passe à proximité immédiate du tracé.5.
Le rail comme vraie alternative
La voie ferrée entre Limoges et Poitiers est actuellement en cours de régénération (67 km de rails pour 197,6 M€, soit 2,9M€/km contre 20,3M€/km pour la 2x2 voies). Elle pourrait accueillir un Tram-Train, tel que le propose l’association Tram Train Limousin, avec création de haltes à Couzeix et Nieul, pour une desserte efficace, économique et écologique.Le rail est nettement plus sûr que la route, avec 79 morts en 2023 contre 3 302 pour la route. Même les Autoroutes, pourtant moins mortelles, le sont encore 3,4 fois plus que le train. Par ailleurs, la question du fret ferroviaire est totalement absente du projet de 2x2 voies, alors qu’elle pourrait représenter une solution concrète à plusieurs des problèmes soulevés : saturation du trafic, insécurité routière, pollution, nuisances sonores. Aujourd’hui, une part importante des poids lourds circulant sur la RN147 ne sont que de passage, traversant le territoire sans y faire halte. Plutôt que de leur construire une voie rapide flambant neuve, pourquoi ne pas favoriser leur report sur le rail ? À proximité immédiate du tracé envisagé se trouve une voie ferrée reliant Limoges à Poitiers, actuellement en cours de régénération pour un coût bien inférieur à celui de la 2x2 voies. Il serait tout à fait envisageable d’y développer le fret ferroviaire, en investissant dans des installations logistiques comme des terminaux de chargement ou en favorisant les trains de marchandises traversant la région. Des initiatives similaires ont été mises en place ailleurs en France ou en Europe, permettant de faire circuler des camions sur les rails, sur de longues distances. Cela permettrait non seulement de désengorger la RN147, mais aussi de réduire considérablement les émissions de gaz à effet de serre et le risque d’accidents impliquant des poids lourds. Penser la mobilité de demain, c’est aussi penser les flux de marchandises autrement, et sortir du tout-routier.6. Des besoins réels, mais de fausses solutionsOui, bien sûr, il faut sécuriser la RN147. Oui, il faut améliorer les mobilités dans l’agglomération de Limoges. Mais non, ce projet de route ne répond pas à ces enjeux ; il les aggrave, en misant encore une fois sur le tout-routier au lieu de proposer des politiques structurantes de mobilité durable.Aucune étude sérieuse n’a été menée sur des alternatives réalistes : ni sur l’amélioration de l’existant, ni sur le ferroviaire, ni sur les mobilités douces. C’est une grave lacune du dossier d’enquête.En conclusionJe demande l’abandon du projet de 2x2 voies Couzeix–Nieul et l’ouverture d’une concertation publique sur les alternatives à mettre en œuvre pour répondre aux enjeux de sécurité, d’accessibilité et de mobilité au nord de Limoges. Le projet tel que présenté est coûteux, contraire aux enjeux environnementaux et inefficace. Il constitue une fuite en avant vers un modèle de mobilité dépassé, et un non-sens écologique.Les moyens, les outils et les idées pour faire autrement existent. Encore faut-il en avoir la volonté politique.
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Je suis particulièrement préoccupé par le fait que tous les plans de gestion des sites compensatoires ne sont pas finalisés. Le dossier indique que "des diagnostics écologiques sur un cycle annuel sont en cours sur les autres sites afin d’établir leurs plans de gestion".
Comment pouvons-nous juger de l’efficacité de mesures compensatoires dont les modalités précises de gestion ne sont pas encore définies? Cette situation me semble problématique au regard du principe de compensation préalable aux impacts.
Je vous remercie de bien vouloir prendre en compte cette observation.
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Ces milieux jouent un rôle fondamental dans la régulation de l’eau, l’épuration naturelle et la biodiversité locale. Les sécheresses récentes nous ont montré l’importance de ces zones humides qui sont de véritables éponges naturelles.
Les mesures compensatoires proposées ne pourront jamais recréer la complexité écologique de zones humides qui se sont formées naturellement au fil des siècles. La restauration de zones humides dégradées est une approche louable, mais elle ne remplace pas la préservation des zones existantes.
Je vous invite à demander au porteur du projet de revoir son tracé pour éviter au maximum ces zones précieuses.
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Le projet de 2x2 voies va créer une nouvelle barrière infranchissable pour de nombreuses espèces, fragmentant davantage leurs habitats. Les passages à faune prévus me semblent insuffisants en nombre et en dimensions pour garantir des échanges biologiques efficaces.
J’ai particulièrement à cœur la préservation des populations de chevreuils et de blaireaux que j’observe régulièrement et qui seront directement impactés par cette fragmentation supplémentaire de notre territoire.
Je vous remercie de prendre en compte cette préoccupation.
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Premier levier : Faire prendre conscience de l’impact destructeur du projet :
- sur la biodiversité en grand danger : il n’est plus soutenable de mettre en péril des espèces protégées et de continuer à détruire des habitats (destructions qui sont la cause principale de l’effondrement de la biodiversité).
- sur les milieux humides si importants pour la préservation de la ressource en eau : ces zones humides favorisent l’infiltration de l’eau et la recharge des nappes souterraines ainsi que l’alimentation de nos rivières , elles ont une capacité d’épuration de l’eau et elles accueillent une faune et une flore diversifiées et variées
- des terres agricoles vont être détruites et remplacées par de grandes surfaces imperméabilisées qui empêchent l’infiltration de l’eau.
- la destruction des paysages bocagers typiques de notre région dont le rôle social (randonnées, bien être …) est reconnu et environnemental (bois, haies chemins détruits …) sans compter le bouleversement du site accompagné d’une production considérable de gravats et déchets.
- toute cette zone naturelle contribue à absorber du CO2, un des gaz à effet de serre responsables de la hausse des températures et du changement climatique.
Deuxième levier : ce projet sur un petit espace de notre territoire peut être saisi par nos élus, nos responsables locaux, par les citoyens mobilisés pour expliquer à tous et à toutes qu’il doit être abandonné : il serait plus efficace de mettre en place d’autres alternatives.
- Pour la sécurité du tronçon de la RN 147 concerné et en particulier du carrefour avec la départementale D 28, un rond-point résoudrait bien des problèmes et éviterait la destruction d’une surface considérable d’espaces naturels.
- La réflexion participative et citoyenne qui s’est mise en place (collectif d’associations et de riverains, articles de presse, diffusion d’une vidéo très pédagogique, sortie organisée par le collectif le 5 Avril dernier) sur l’impact négatif sur le milieu naturel doit devenir une opportunité pour nos responsables locaux pour nous faire réfléchir, nous citoyens locaux sur la nécessité de préserver l’environnement et en pensant les mobilités autrement. Des solutions existent : elles attendent d’être mise en valeur :
Le Tram Train porté pas un collectif offre une option remarquable de transport en commun sur le territoire local alliant le réseau de transport en commun de la Métropole et le réseau étoilé SNCF existant, traversant la ville de Limoges.
La ligne SNCF Limoges Poitiers en cours de restauration doit bénéficier d’une connexion avec le réseau transport en commun de la métropole.
Ces dispositifs pourraient être couplés à un effort de développement des pistes cyclables sur Limoges Métropole avec les connexions adaptées.
Autrement dit, un projet de transfert modal est nécessaire et possible. Il peut bénéficier du report financier de l’abandon du projet de la 2x2 voies de la RN 147 sur les communes de Couzeix et Nieul.
Par exemple, une station de connexion au niveau de Couzeix permettrait de relier ces réseaux de transport. Un projet en complète adéquation avec le projet Movéo de Limoges métropole pour améliorer le transport en commun et avec la feuille de route régionale Néo Terra 2 : régénération des petites lignes SNCF locales, améliorer les services des infrastructures pour l’intermodalité.
Abandonner ce projet, c’est ouvrir des possibilités remarquables pour lutter contre le changement climatique à l’échelle locale et proposer une situation d’exemplarité à faire connaître.
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En période de contraintes budgétaires fortes, et d’arbitrages difficiles dans les contrats de plan Etat-Région, le coût et l’impact environnemental de ce projet semblent démesurés aux regards des bénéfices attendus.
Depuis cette année, toutes les collectivités de plus de 3 500 habitants doivent réaliser l’évaluation environnementale de leurs budgets à annexer à leur compte administratif. Si l’on suit les méthodologies d’évaluation sur l’axe Atténuation du Changement Climatique (telle que construite par l’Institut de l’Economie pour le Climat [I4CE] et des collectivités) et Biodiversité (telle que construite par la CDC Biodiversité et des collectivités), ce projet se classe dans les deux catégories en "Défavorable". Il est incompatible avec l’atteinte des objectifs de neutralité carbone sur le territoire, et à un impact négatif direct important sur la préservation de la biodiversité.
En outre, en consommation un nombre important de terres agricoles et forestières, ce projet compromet l’atteinte des objectifs de la loi Zéro Artificialisation Nette sur le territoire, alors que la Nouvelle-Aquitaine est une des régions qui s’est le plus artificialisée en France ces dernières années. De plus, le tracé de la future 2x2 voies entre en contradiction avec la nouvelle Stratégie Régionale de l’Eau : "Promouvoir un choix raisonné d’occupation en zone sensible (préservations des zones humides, des zones d’expansion de crues, de prise en compte des zones inondables…) – Prendre en compte les trames vertes et bleues, notamment en ville – Adopter une stratégie foncière comportant des objectifs et des actions de réduction de l’artificialisation et de l’imperméabilisation des sols aux abords des captages d’eau."
Aucun projet alternatif crédible n’a été proposé permettant de répondre à la fois aux enjeux de sécurité de la RN147, de réduction du trafic avec augmentation du report modal et de cohérence avec les objectifs de transition écologique du territoire.
Il y a urgence à développer l’offre ferroviaire sur l’axe Limoges-Poitiers, la multimodalité avec les mobilités douces tout en finançant des voies de dépassement et de sécurisation sur la RN147 actuelle.
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Le coût affiché de 132M€ pour 6,5km, c’est-à-dire 20M€/km, apparait choquant alors qu’il ne réduirait les temps de parcours que de très peu. En période de crise financière, il faut d’autres solutions à ce problème de mobilité et de sécurité : travaux d’amélioration de la route en quelques endroits dangereux et pour des créneaux de dépassement, raccordement d’Océalim avec la RN520, amélioration de la desserte ferroviaire entre Poitiers et Limoges, etc.
Le terrassement massif envisagé chamboulerait 22ha d’espaces naturels (forêts, terres agricoles, cours d’eau), provoquant artificialisation des sols et réduction des zones humides, avec à la clé une perte de biodiversité et un accroissement des émissions carbone.
Le temps gagné serait très minime mais rallongerait le trajet pour les usagers venant de Limoges. Par contre le positionnement de la bretelle d’accès inciterait plus de poids lourds à emprunter cette route ce qui augmenterait le risque d’accidents dans les zones dangereuses de la route Limoges-Bellac.
Ne conviendrait-il pas mieux de privilégier le train ?
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Personnellement, nous sommes directement impactés par la création de cet échangeur :
- le bruit supplémentaire, occasionné par une augmentation de la circulation
- la vue des véhicules dévalant le pont pour se raccorder sur la rn 520
- l’odeur des hydrocarbures, des poussières
et une perte financière importante sur notre maison (30 à 50000 euro)
Surtout, je regrette ce manque de considération de la part des agent de la DREAL qui ne prennent pas en compte nos demandes, nous, habitants du Villageas, entre autre un mur anti bruit et brise vue.
Nous sommes des contribuables fortement sollicités et nous méritons aussi un peu d’empathie.
L’état nous garantit un droit au silence et à la tranquilité, c’est la loi.
C’est pourquoi, nous sommes opposés à ce tracé de la rn147.
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Pour la sécurité routière, les accidents sont plus fréquents du côté de Saint-Bonnet-de-Bellac, où la route est sinueuse et étroite. Le mieux est de prendre le train ou de passer par Confolens puis Gençay, où la route est plus sereine, pour se rendre à Poitiers.
En revanche, il est urgent de terminer la mise en 2x2 voies en direction d’Angoulême pour désenclaver Limoges.
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Par ailleurs l’aménagement proposé a un coût démesuré par rapport au bénéfices proposés. Le gain de temps est minime. J’utilise cette portion de route quotidiennement et ne vois quel bénéfice cet aménagement apporterait, si ce n’est pour les habitants de Couzeix dont la commune serait contourner. Le coût de l’opération est démesuré pour ce seul objectif, d’autant plus que l’amélioration du réseau de transports en commun pourrait avoir le même effet. S’il s’agit de sécuriser la RN147, je suis convaincue que d’autres solutions peuvent être trouvées plutôt que cette solution couteuse et destructrice de nos ecosystèmes (sécuriser les carrefours, créer des voies de dépassement sécurisées, etc.).
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